Réparer une erreur, c’est bien, mais l’éviter c’est encore mieux...


Actuellement, La Boussole reçoit une augmentation de demandes venant de notaires qui réalisent avoir pris une mauvaise direction :
- Retards dans les actes de radiation
- Tenue de la comptabilité en fidéicommis déficiente
- Demande de conciliation de compte d’honoraires
- Inspection professionnelle décevante, voire difficile
- Essoufflement, débordement, voire épuisement
Tout cela semble s’être installé de façon un peu insidieuse…
À qui la faute?
- Une collaboratrice distraite ou incompétente;
- Une surcharge de travail qui n’en finit plus face à une économie exacerbée;
- Une pandémie qui a amené tout un changement de paradigmes;
- Une conciliation travail – vie personnelle impossible à tenir…
Bref, on est toujours rapidement enclin à vouloir démontrer que l’erreur pointée est la conséquence d’un processus au sein de l’étude, qu’elle a été commise à la suite d’un enchaînement d’évènements qui diluera notre responsabilité. Toutefois, cela ne sert rien ni personne de se mettre la tête dans le sable. Il faut plutôt prendre le temps d’analyser la situation pour comprendre ce qui a mené à cette erreur (qu’elle ait été isolée ou répétée), et ce, afin de mettre en place des procédés pour éviter que ce type d’erreur se répète. C’est même déterminant de le faire pour conserver l’efficacité et la motivation de son équipe.
Vous êtes un professionnel et vous avez choisi de l’être. Ce n’est donc pas parce que le rythme est frénétique que les erreurs sont acceptables.
Un notaire commet une faute ou une erreur professionnelle lorsque son comportement déroge à la norme de conduite d’un notaire normalement prudent et diligent.
Nous avons étudié pour devenir ce notaire prudent et diligent. Nous avons signé notre Fiat en promettant être ce notaire prudent et diligent.